1ère possibilité : voir les inégalités à travers différents types d'échanges
- Les échanges de marchandises
- Les migrations
2ème possibilité : un plan hiérarchisant les espaces mondiaux
- La Triade favorisée par les échanges
- Les pays émergents en forte croissance grâce aux échanges
- Les régions exclues des échanges mondiaux
3ème possibilité : un plan reprenant les différents acteurs de la mondialisation
- Les Etats, bénéficiaires ou perdants des échanges
- Les Firmes multinationales (FMN) : grands gagnants des échanges
- Les populations plus ou moins intégrées aux échanges
Je choisis de traiter le deuxième exemple :
Les échanges se font aujourd'hui à l'échelle mondiale. Reflètent-ils les inégalités dans le monde ?
Voyons tout d'abord les grands bénéficiaires des échanges mondiaux : la Triade. Il s'agit des trois pôles de la planète les plus développés : Amérique du Nord (surtout Etats-Unis), Europe de l'Ouest et Japon. Ces trois pôles concentrent les principaux flux des échanges mondiaux qu'il s'agisse de flux de marchandises, de capitaux ou d'information. En effet, ce sont dans les pôles de la Triade que se trouvent les populations les plus riches qui consomment et produisent plus que le reste de la planète.
Ensuite, certains espaces sont bien intégrés aux échanges mondiaux, même s'ils ne sont parmi les plus développés. Ainsi, les pays du Golfe persique sont reliés par des flux secondaires importants à la Triade car ils exportent massivement du pétrole. Par ailleurs, les pays d'Asie du Sud et de l'Est sont de plus en plus intégrés aux échanges car la Triade y a délocalisé une grande partie de sa production. En effet, l'Inde et la Chine sont aujourd'hui des pays émergents (à croissance rapide) qui échangent avec le monde entier. Leur progression a été favorisée par la conteneurisation : les marchandises voyagent aisément et à faible coût par voie maritime, ce qui permet d'éloigner les lieux de production des lieux de consommation.
Pour finir, certains espaces sont clairement exclus de la mondialisation. C'est le cas des pays les moins avancés (PMA). Cela concerne en particulier l'Afrique subsaharienne qui ne représente qu'1% du volume des échanges mondiaux. Cette situation tend d'ailleurs à s'aggraver. Cela s'explique par le manque d'infrastructures, l'instabilité politique, le manque de qualification des populations. Ces problèmes entravent leur développement et leur intégration aux échanges mondiaux.
On voit donc que les échanges reflètent les inégalités : les pays les plus développés en bénéficient pleinement, les échanges alimentent la croissance des pays émergents et les PMA sont exclus des échanges.