- Problèmes d'organisation (toutes les informations sont mélangées sans être classées dans des parties thématiques et/ou chronologiques)
- Manque de précision : en histoire, il faut des dates et des faits précis.
- Hors sujet : vous parlez de tout autre chose que du sujet, ou de faits reliés mais qui ne sont pas au coeur de celui-ci (ex : la crise économique en détail).
1De 1936 à
1938, la France a un gouvernement de Front populaire : une union de trois
partis de gauche (PCF, SFIO et Parti radical).
Tout d’abord,
en mai 1936, le Front populaire obtient 60% des voix aux
élections législatives. Léon Blum est appelé à former un gouvernement qui
rassemblera des socialistes et des radicaux. Le PCF choisit un
soutien sans participation. Cette élection est accueillie dans la joie
par les ouvriers qui se mettent en grève, à la fois pour faire pression
sur le gouvernement et le patronat et pour célébrer cette victoire.
Puis, le
pouvoir réunit à Matignon le patronat et la CGT qui aboutissent à un accord (Accords
Matignon) le 7 juin 1936. Les ouvriers obtiennent d’importantes augmentations
de salaires. Elles sont suivies par des lois sociales qui répondent aux
attentes des ouvriers : les congés payés (15 jours), la semaine
de 40H et les conventions collectives (accords par branche
professionnelle entre salariés et employeurs).
Ces réformes
vont susciter des réactions antagonistes. Les ouvriers vivent une véritable « embellie » :
ils connaissent une amélioration de leurs conditions de travail et accèdent aux
loisirs. C’est la naissance d’une véritable culture populaire. Par
contre, à droite, l’opposition est très vive et les réformes sont
fortement critiquées : les 40H et les congés payés mèneraient à la paresse
des ouvriers et approfondiraient la crise.
Face aux
oppositions et divisions internes du Front populaire, en 1938 Léon Blum
démissionne non sans laisser une trace durable dans la société.
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